PETITS POÈMES EXACERBÉS …
Illustration Brigitte de Lanfranchi, texte Christian Bétourné – ©Tous droits réservés.
Non, non,
Ni discours pharamineux, pas plus que faraminable sur la POÉSIE qui se la pète, ennuyeuse, pompeuse, déliquescente ou tellement travaillée qu’apparaissent tous les rouages, voire même les gouttes de sueur du besogneux. Pas question non plus de donner dans l’abscons, pas plus que dans les conconneries mièvres, sirupeuses, ou les redites sans cesse déversées, dans les salmigondis tirés par tous les bouts, même les moins glorieux, histoire de “faire genre poète tourmenté, rebelle de pacotille”, ou je ne sais quoi encore.
Non, non, tout simplement cet étrange état qui met en demeure, qui vous ordonne d’aller puiser dans les mots, la chair, la musique, toutes les sensations, émotions, sentiments qui nichent, ombres ou lumières, au creux des coeurs comme au tréfond des tripes humaines.
Alors si vous passez par ici …
1. D’un regard étrange …
3. Crisse la lame …
7. Exsangue …
8. L’Obsidienne s’est brisée …
13. Quartz brisé …
14. Vénus musquée ..
15. Seulement …
17. Comme un puits …
18. Napalm …
21. Mourir dans …
22. Parfum bleu …
23. Lacis …
24. Ma catin …
25. Jules Casé …
26. La pie rouge …
29. Délires de glu …
30. Moutons blancs …
31. Tu es l’orage …
35 . Mon ultra …
36 . Pauvre serin …
37 . Croque-couilles …
39 . Le Mont Pelé …
40 . A tout jamais …
43 . Mordu à mort …
44 . Colibri joli …
47 . Sous la langue …
49 . Pauvre lapin fool …
50 . Et ron et ron …
51 . Comme des loups …
52 . Comme la vie …
53 . Et j’aime Michel Serres …
54 . Dévadore moi …
55 . Quand Iloué …
56 . A deux voies …
57 . A la queue-leu-leu …
60 . Tendres Gervaises …
63. Quand tombent les grappes …
65. Ouvre les yeux …
69. Au char dru …
70. Elsa m’a dit …
75. Chansonnette et foutriquette …
76. Ma love me too …
80. Chip and cheap …
81. Le long des noirs univers …
82. Les petits pois qui roulent …
83. Le soleil s’est levé à l’ouest …
95. Les loups aux yeux fardés.
100. Courtisans de tous temps …
101. Saturne a ri.
103. Allez tous vous faire poétiser.
104. Je les conchie.
105. Les chiens enragés.
108. Et le vol des ibis.
109. Je tricote mes mots.
112. Épouvantables et folles …
115. Matrinitial.
116. Danse avec la dinde.
118. L’amazone a souri.
119. Estampes liées.
120. Colibri joli.
122. Au café andalou.
123. Les lilas sont en fleurs.
124. Dans le puits des sortilèges.
125. Ne tombe ta peau.
127. Sous vos pas.
131. Anaphore ma soeur.
133. D’humeurs et de langueurs.
134. Ma caravagée.
135. Des bouquets noirs.
137. L’autre dans l’une.
138. J’ai bu le sang des dieux.
140. Là où nul ne sait.
141. Comme le beau fennec roux.
142. Et les braises rougeoient.
143. Le jais des merles noirs.
144. Le parfum bleu.
145. Les coeurs à l’amble pur.
146. La peau nue.
147. J’avale les espaces.
149. Les joues bleues de la nuit.
150. Quand je serai mort.
152. Tu chantes avec Juliette.
154. Dans le silence du monde.
156. Ferro Ignique.
160. Sous la lune arc-en-miel.
161. Le faucon a plongé.
164. Isula pinzuta.
165. Ode à ma pâtissière.
168. La mer est bleue de sang.
169. La vie est revenue.
170. Subreptice calice.
172. Il est le train.
173. Terra Incognita.
174. Déflagre !
175. En bas de chez moi.
176. La musique a cessé.
177. Aux lèvres ourlées de rêves.
179. Dodo pas là.
181. Il en faut du temps.
183. Allons par quatre chemins.
186. Mourir très beau.
187. Mine de rien.
189. D’improbables blancs lys.
190. Fille de garce.
191. Et que la vie.
192. La poésie crasse de suie.
194. Je marche comme une ombre.
195.Mélancholia.
197. Tuer le diable.
199. Tout ça est comme un rêve.
200. Ras le verglas.
201. Matriciel.
203. Simple et parfait.
207. Les mots.
208. Mon doute.
210. Le verbe revient.
213. Sur le bassin méditérranéen.
215. Les rires écarlates.
217. Les musiciens morts.
219. Le soleil en ruban.
223. Non mais t’as vu !
224.
225.
Tous réunis! Je les ai relus. Quelle montée en puissance…Impression de vérité et de totalité. Poésie absolue.
Salves, groupées, enfin!
Relecture, émerveillée, particuliers ces poèmes, rares…à partager sans modération!
J’ai lu celui en hommage à Maria Callas avec la femme girafe rouge et or. C’est magnifique et étonnant. Je ne pensais pas qu’il y en aurait autant dans le même jus. Beaucoup de plaisir en perspective.