L’OBSIDIENNE S’EST BRISÉE …
Noires coquilles,
Que la marée écarte,
Au flux,
Comme au reflux.
Entre vos lèvres
De jais,
S’entrouvrent,
Satinées,
D’autres chairs,
Agglutinées.
—–
Au soleil couchant,
Rouge des chaleurs,
irradiées,
Le flot suinte,
Et ses eaux sucrées,
Que le poivre exhausse,
S’en vient baigner,
Les pétales tendres
Et roses,
Qui palpitent
Et bégaient,
Espérant
L’eau salée.
—–
La moule extasiée,
Les soirs de pleine lune,
N’est jamais rassasiée.
Le passant aveugle,
Accroché,
Aux mirages,
De l’ego boursouflé,
Ne la voit pas pleurer.
—–
L’obsidienne
S’est brisée.
—–
L’onyx
A balbutié
Le chant funèbre
Des espoirs
Désagrégés.
—–
Un cri
Dans la nuit,
Rauque,
Sauvage
Et doux,
Fulgore.
—–
La lune a roussi,
Quand il a retenti.
—–
Aux flots opulents
Qui larmoient
Au couchant,
Des pleurs
Se sont mêlés ….
Il y a l’huître de (Bob l’é ) Ponge, maintenant, il y a la moule de Bétourné…