MAIS CE TEMPS EST ÉCHU.

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Les grands lacs des yeux morts par La De.

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Hontes bues, ego nus, précieuses et merveilleux,

Ensablement des sens, neurones montsantisés,

Pesticide innocent saupoudré, camaïeu,

Pornographie banale, érotisme chassé

Du couvent convenu des convenances fades.

Le sang pâle des cœurs roses, accrochés aux estrades,

Guignols et mirlitons penchés bas aux balcons,

Enfilades de perles, enfilages de mouches,

Hameçons de cartons et brochets Scaramouches,

Blasons engorgés d’or, noblesses de savon,

Coffres forts exposés aux regards des pigeons.

Catapultes foireuses, huile bouillante jetée

Sur la foule insensible occupée à selfier.

Les grands lacs des yeux morts de n’avoir regardé

Tomber le ciel en miette, et les ventres éclatés

Des enfants colorés, dézingués tout l’été

Par les cohortes noires, la hargne déchaînée,

L’orient et l’Occident aux doigts si fort serrés.

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Dans les plaines Mongoles, les ruisseaux fifrelins,

Chantent à l’unisson de grands airs cristallins,

La crinière des alezans flotte sur la steppe,

Quand Gengis le grand, sous le vent des conquêtes,

Galope à brise folle vers l’Occident frivole.

Mais ce temps est échu et la terre devient folle.

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