VAGUES VAGUES.

Les regards vagues de La De.

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©Brigitte de Lanfranchi – Christian Bétourné. Tous droits réservés.

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Vagues vagues, trop lentes, poussées par la tempête, les vents soufflent violents,

Les fleurs en émoi pleurent le regret des printemps éternels.

Dans les creux éprouvants, bateaux en désarroi, écume dispersée,

Aux ailes arrachées des papillons blessés les soies opalescentes

Tremblent les sourires éteints.

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Les vagues sont mugissantes, sur les sables torturés, elles s’allongent,

s’étirent comme des chattes lunes,

pantelantes,

essoufflées, harassées.

Le vent est à la hune.

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Chevaux légers des vertes mers hennissantes.

Friselis collants sur les terres déployées.

Au ciel lourd et chargé les nuages s’affaissent, s’ouvrent comme des boutres

et déversent leurs

Eaux.

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Et le sel des mers folles enrage sous les rides.

Mais le vent a séché les eaux fades fétides

Et la mer a gardé sa vigueur et son rire.

La tempête a faibli et le soleil respire.

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