AND THE LAST ONE VENUS.
The last one Picassa from La De.
Illustration Brigitte de Lanfranchi, texte Christian Bétourné – ©Tous droits réservés.
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Et les mots de Venus ! Et le fouet de Mars !
Vient la pluie du printemps, le cuir entre les dents,
Les grandes déferlantes et les soupirs épars,
Les os écarquillés d’aciers étincelants !
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Les mots se sont pressés comme des oranges fades,
Les soleils empierrés leur ont tiré les sangs,
Tombent les âmes vagues égarées en tornades,
Dans le ciel d’un bleu dru les vents tonitruants !
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Enfouies, dévastées, gémissantes et navrées
Les mers aux lames lentes, les monstres déchaînés
Sous les caresses atroces des corps dilacérés,
Les âmes en partance vers d’autres embardées…
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Dans leurs regards hagards aux miroirs sans tain,
Leurs pupilles noircies dessinées au fusain
Sont durcies plus encore que l’amour au plus fort…
Dans le ciel blanc si vide le soleil est à l’or.
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Un matin de satin, une nuit d’organdi,
Quand personne ne sait si la lumière sera
Elles reviendront peut-être habillées par la nuit,
Avides de soupirs au fil de la Volga…
ça claque, ça déchire, ça caresse, c’est noir et blanc, rouge et or, féminin et masculin, avec un titre que je trouve excellent, une tête sur une tige, qui sourit et pleure, c’est un tout explosé
Trucs de fous furieux, encore. Et c’est un grand compliment dans ma bouche.