ENTRE DEUX BRAS BERCÉ.
Coeurs en coeur par La De.
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Illustration Brigitte de Lanfranchi, texte Christian Bétourné – ©Tous droits réservés.
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Qu’on me lance des fusées fuselées, des grenades
Rouges, et les moires brulantes de leurs jus vermeils,
Des balles de coton blanc, qu’elles roulent au vent
Dans les grands champs moussus des chemins des dames,
Qu’au pied des cathédrales, les anciens rois gisants
Sous leurs marbres glacés tressaillent en nous voyant.
Sur ma poitrine glabre, qu’au tréfonds de mon âme,
La laine des moutons apaise mes tourments.
Que le dard de Phébus, que les rais du soleil,
S’enfoncent sous ma peau comme lames de jade,
Et réchauffent mes os, me redonnent vigueur.
Qu’on me jette des bombes de parfums odorants,
Des torrents de benjoin de lavande et de myrrhe,
Que les jambes des femmes me découpent en rondelles,
Que leurs seins opulents me fassent guerre douce,
Et les blondes et les brunes, les châtaignes et les rousses,
Sur leur peau de safran, de lait frais, de dentelle,
Entre leurs chairs tendres, dans leurs vallées, sourire.
Que l’on me jette enfin dépecé sur leurs flancs,
Que Diane chasseresse dévoile ses rondeurs.
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Et qu’à la fin je meure entre deux bras, bercé.
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Charlène Ruffié Des bombes de parfum, des balles de coton …… la guerre, les guerres passées, la traditionnelle de l’amour physique comme un combat mais ici revu à travers la tendresse, la féminité nourrissante ….. j’aime beaucoup beaucoup. Et ce dessin tout ciselé, en volutes féminines et ourlées, en coeurs multiformes, un coeur de coeurs, l’écho au poème
Adrien Rombaldi Tout en antithèses ce poème, la guerre à en mourir de douceur, la mort comme une berceuse, apaisante, maternelle. Un dessin d’une délicatesse…d’une féminité…
Antoine Gaffori Toute la charge émotionnelle de ce dernier vers! Wouch! Ce coeur immense, tout est dans l’immensité du coeur pour peu qu’on sache s’abandonner comme un enfant.
Babette Alfonsi Exaltant puis émouvant ce poème. Le coeur est finalement la seule chose qui pouvait illustrer avec sens un tel poème, et l’avoir composé comme une dentelle colorée
Camelia Centifolia Un poème émouvant, pour le message au-delà des désirs adultes, le besoin d’être rassuré, aimé, bercé, emporté
Lina de Gentili LA grande terreur de tout homme. LE grand besoin de tout homme. Le dessin est LA seule possibilité de survie face à l’angoisse. Mais il faut être fort pour se laisser faire. 🙂 BRAVO
Boris Cerval Un petit truc émotionnant finalement, à la fin 😉 bon duo, fin, éclaboussant de couleurs et mouvements pour une belle intimité touchante en définitive
François-Marie Leschi De belles images dans cette poésie, touchant 🙂 les coeurs en apesanteur forment le coeur de l’Amour infini?
Maud Berger-Guillon Un petit serrement dans la poitrine à la fin de ma lecture. Et une sorte de mélancolie en regardant ce dessin. Il y a des soirs comme ça 🙂
Assia Sindali Mourir, bercé, comme un enfant que l’on endormirait, apaisé, confiant….
Anthony Ferrier Beaucoup de finesse dans un grand vent de sensualité. Très bel ensemble.
Rodolphe Azema Je ne peux malheureusement plus, depuis déjà deux semaines, cliquer sur le j’aime du blog. Néanmoins je vous signale ici avoir aimé, apprécié, lu, regardé. A bientot
Jean-Marie Haudepin Me voici également bloqué sur votre blog. je peux y accéder mais je ne peux pas interagir avec le lien fb. Comme la dernière fois, lorsqu’il y a avait eu un souci de sécurité. je n’insiste pas, ne voulant pas créer de problème. J’ai apprécié cette poésie explosive et douce, aux angoisses feutrées qui éclosent à la fin. Le choix de cette illustration est d’une délicatesse, c’en est presque douloureux.
Maxime El-Bakhr C’est agaçant. Je crois que facebook a identifié, à partir de ma page, le blog comme dangereux. Un souci de sécurité qui me semble-t-il est devenu récurrent pour moi. Tant pis, vous savez que je passe chez vous régulièrement et que j’apprécie grandement vos merveilles. Bonne soirée