RESPIRATION
La De en patchwork partiel.
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Rien de définitif, de solennel, ni texte ni poème, aucune de ces fulgurances à révolutionner la poétique ou la prose. Non vraiment, peu. Le Nobel n’est pas pour demain. Nonobstant, néanmoins, cependant, les petites choses, les petits bijoux ciselés avec un grand talent par La De, talent qu’il me plaît de souligner, tant il serait “juste” qu’il fût enfin reconnu, tout comme les mots empaquetés de soie rose, de peau de boudin, de verre pilé, ou d’autres douceurs tendres ou acides, qu’il me plaît d’agencer à ma manière, oui tout cela demande du travail. Nous ne sommes pas, La De en pinceaux, et moi-même à la plume, de ceux qui crachent leur gourme empesée, ni relue, ni même parfois à peine écrite, aux vents collants et insipides de la toile.
Aussi très chers rares lecteurs, vous comprendrez qu’il nous faille respirer un peu, d’autant que nos quelques passants se sont égayés sous diverses latitudes.
Alors sans pour autant nous joindre aux troupes transhumantes qui polluent le Mont-Blanc, ou qui étalent leur crèmes grasses sur les rivages autrefois purs des mers et océans alentours, nous nous retirons au-dedans de nous mêmes, chacun à notre façon …
Nous vous reverrons peut-être, qui sait, après que les hystéries estivales se seront apaisées.
Une forme présentation officielle de ton illustratrice. C’est bien. Elle le mérite.
Enfin, elle apparait un peu plus en lumière 🙂 Texte simple mais que j’apprécie pour plusieurs raisons. Bonnes vacances Christian.
Bon vent les doués du bulbe 😉
C’est pas mal quand même ce patchwork, étonnant, pimpant, fou 🙂 J’aime ta formule au sujet de tes mots “empaquetés de soie rose, peau de boudin ou verre pilé”. Une pause vous sera salutaire et nous vous attendrons, évidemment!