LA LUMIÈRE S’EST PERDUE
Sergey Fesenko. Noir pailleté d’ambre et d’or.
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Texte Christian Bétourné – ©Tous droits réservés.
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Le climat est à l’enfer et les loches paressent
Elles rodent affamées autour des coraux morts.
Le soleil dilaté mange l’hiver fragile
Les îles affligées sous l’azur implacable
S’étalent et se fanent, leurs cimes enneigées
Dans la mémoire éteinte des hommes oublieux
Dansent lentement. Doux souvenirs ombreux.
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La nuit on entend rire le cœur des pendules
La chouette s’est tue et le hibou s’endort
Aux confins des étoiles le vent des solitudes
A cessé de souffler, entre les mondes morts
La lumière s’est perdue.
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Où irons-nous pêcher si les amours pâlissent ?
Dans les ondes putrides
Où nage la sylphide
Dont le grand œil purule ?
Poeme très beau qui sonne la fin de l’hiver et l’appel de la mer… mais un peu triste quand meme.