VULCAIN EST AU MARTEAU.

Dans les ors souterrains de La De.

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©Brigitte de Lanfranchi – Christian Bétourné. Tous droits réservés.

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Immuable sourire à faire saigner les os

Et dans leurs yeux où les larmes s’entrechoquent

Comme les pierres dures au fond du vieux lavoir

Une lueur cruelle scintille dans le noir.

Amoureux des cyprès, le vent râle dans le soir.

Les extravagances aux doigts enfarinés

Dessinent dans les champs, au ras bord des fossés

Des fleurs lasses blasées aux corolles évasées

Alanguies et blafardes soumises aux élixirs

Au milieu d’hommes bruns aux yeux couverts de cire

Elles parlent la langue noble elles tournent elles virent

Leurs gestes sont gracieux à faire tomber les sbires

La bohème des lustres éblouit les aveugles

Les hommes se repaissent, les elfes évanescents

Déambulent légers, bavards et languissants.

Il faut rire aux éclats au thé des belles gueules.

Dans le parc au-dehors au bal des vieux guerriers

Les biches peintes de lait ouvrent leurs yeux mouillés

Les cerfs aux nobles cors et les jeunes feux follets

Dévorent à satiété les feuilles de l’année.

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Au centre de la terre, Vulcain est au marteau.

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