ET QUE LA VIE.
La Vie dans l’oeuf de La De.
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©Brigitte de Lanfranchi – Christian Bétourné. Tous droits réservés.
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Et Feu créa la flamme aux arcs électriques
Aux langues écarlates échappées du soleil.
Du fond des terres sombres, lumières égocentriques
Enchâssées dans la pierre des temples et des merveilles
Évadez vous enfin des sarcophages froids
Brulez à en mourir, éclatez les cratères
Ne laissez pas la bête glacer vos cœurs d’effroi
Ni vos lèvres sucer le sang de vos misères.
Élancez vous, hurlez, remontez des entrailles
Des tripes purulentes fauchées pas la mitraille
N’oubliez pas les cris des ventres qui défaillent
Osez lever les yeux vers les cimes aigües
Jetez aux bas ravins les discours ambigus
Des hommes enlaidis par trop d’incertitudes
Il faudra bien qu’un jour le monde se secoue
Exacerbe la vie, secoue les hébétudes
Et que la vie enfin s’extirpe du dégoût.
Très beau poème..Compliments