LE VERBE REVIENT.
L’encre de la seiche de La De.
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©Brigitte de Lanfranchi – Christian Bétourné. Tous droits réservés.
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Mais que j’aime ! Rien jamais n’est aussi délicieux.
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O non, que non, juste avant que.
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Quand au noir du limbique le cours mystérieux résurge du fond des profondeurs inconnues,
il a cheminé longtemps, circonvolué, traversé les strates des mystères,
s’est frayé un chemin du reptilien au cortex,
bravant la conscience, éclatant mors et brides,
renâclant et piaffant comme un yearling sauvage à la crinière ondoyante,
aux sabots de pur cristal, aux naseaux plus soyeux que le plus sauvage des organsins,
pour surgir comme un éclat de rire enfantin,
noircir de sa vie colorée
l’immaculé de la page,
déflorer l’absence,
innocent, arrogant,
insouciant, amoureux
et naïf.
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Lui le jet, le flux,
la lave brulante qui pousse au bout des doigts soumis,
il se mêle au flux, le poursuit, le nie ou l’encense.
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Le verbe revient.
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Le corps exalte, enfle, renait et expire
dans un orgasme inouï.
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Flux et reflux immémoriaux.
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Vous qui n’êtes pas soumis à son joug,
à sa poigne de jais éblouissant,
à son impitoyable étreinte,
jamais vous ne connaîtrez
la plénitude.
La seiche, cette animal si mystérieuse avec des pouvoirs et un intelligence incroyable. Elle vient peut-etre d’un autre monde.