LE MOZART NOIR.
La madone aux cerises de Brigitte de Lanfranchi.
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©Brigitte de Lanfranchi – Christian Bétourné. Tous droits réservés.
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J’aime le Mozart noir, l’enfant de l’inconnu.
A l’ombre des théâtres les ombres dissolues
Les accords étourdis et le nuage sombre
Chargé des lourdes pluies noyées dans la pénombre
Sous les brocarts fanés les rancœurs éclatantes
De l’enfance niée. Les diligences mortes
Sous les galops furieux des palais effrayants
Les clavecins aigus derrière les dissonances
Les perruques poudrées des reines aux yeux dormants.
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J’aime le commandeur aux blanches mains de mort
Agrippées aux murailles et sa voix de stentor
Qui pourfend de sa lame l’insolence des mots.
Les trilles agaçantes des violons rendus fous
Le dies ire qui tonne et le ciel noir qui pleure
La poudre de riz vole et Salieri se meurt.
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Et les cerises rouges craquent sous sa dent.
Trés beau dessin… cette dame aux cerises… très ethnique.