LA ROYCE DU ROL…

Henri-Alexandre-Georges Regnault Salomé.

 

«Rol» comme Rolle et Royce à la fois. 36 comme «Quai des Orfèvres»? Un vin d’hommes, oxydés par la vie??? MMI pour donner, sans que ça se voit trop (tu parles Dupéré-Barrera!), le millésime… Encore un de ces iconoclastes, empêché d’être et de se dire, par les très « draconiennes » lois du vin.

En tout cas on ne l’a pas empêché de respirer pendant son élevage, il a même bouffé de l’air à satiété, comme tous les oxydatifs, adorés par d’aucuns, abhorrés par d’autres.

Du côté des narines, noisette furtivee qui devient noix, cannelle, pêche, raisin sec, rancio, abricot sec… Au centre un noyau de pierre chaude qui contraste et structure les douceurs qui l’entoure. Un nez qui m’envoie rêver du côté des ventres tendres des belles Odalisques Orientales. Tout évolue, roule et s’enroule. C’est maintenant, Cognac, Pineau et Xérès qui me traversent l’esprit.

A l’aveugle ce vin en troublerait plus d’un…

Quand le contact se fait plus intime, c’est une « bombe » en bouche. Le silex, les fruits et les épices dansent au Palais. Quelle présence!! Un très sec qui a tout d’un moelleux…Certes la vie n’est que séparations, il faut toujours que l’on quitte. Mais tout départ laisse une trace.Et les silex de nos enfances, ceux que nous frottions patiemment pour que s’embrasent les herbes sèches, illuminent langue et papilles, de mille étincelles qu’adoucissent ensuite les épices douces, la réglisse et les fruits confits. Une beauté.

Mourir pour mourir, puisqu’il faut bien mourir, Rol appelle le cigare, autant qu’Yseult espérait la voile blanche…..

 

EMOROLLTIOVERCONE.

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