CROQUE-COUILLES …
Tu pleures
Les larmes
De ma vie.
De tes yeux
Chargés
Coulent
Les eaux
Claires
De l’amour,
Que nul, jamais,
N’imaginera,
Même.
Pauvres blêmes !
Mon poème.
D’entre
Tes cuisses
Qui palpitent,
Sourdes,
Lourdes
Et si pâles,
Le ru d’amour
Glisse.
Au long
Des collines
De sable blanc,
Il irrigue
L’âme
Égarée
Au fin fond
Des déserts,
De cette vie
Sans goût
Tu me rends fou
Ma Lou …
Croque-couilles,
Folle rouille,
Douce crapouille
Tu enchantes
Mes reins,
Qui d’airain
Ne sont,
Mais de balsa.
Ma falbalas
Fragile,
Sois douce,
Et ne me brise,
Quand tu frises
Au-dessus de moi.
Mon amazone
Aux seins
De lait,
Infiniment,
S’il te plaît,
Mon amande,
Mon lait.
Accroche
Au pommeau
De ma selle
Les étoiles
Sales
De tes yeux
Heureux.
Divague,
Balance,
Que ma lance,
Rougie
Au feu
Des enfers,
T’élance
Jusqu’aux embruns
De la vague.
Caresse
Mon flanc
De tes doigts blancs …
Ma dingue,
Ma cradingue
Aux doigts
Saignants,
Plonge
Dans ma bouche,
Tes rêves louches
Et tes élans.
Je fesse
La rose
De tes fesses.
Drôlesse,
Tu balances
Ta crinière
A tous les vents.
Les onguents
D’orient
Apaisent
La flamme
Qui rougit
La soie
De ton cul
Juste meurtri.
Sans un cri.
Rires légers,
Baisers mouillés …
Que de plaisirs
Sous les draps embellis
Du désir.
Zéphyrs,
Pierres taillées
Aux ailes
Déployées …
Ailes d’anges,
Ma mésange,
Vole,
Ne désole plus,
Ma vie.
Baise moi,
Poésie.
Zemon m’avait enchanté. Inégalé pour moi. Jusqu’à celui-ci. Un monde d’érotisme sulfureux d’une douceur bouleversante. Précieux celui-ci.