A L’ENVERS DES SAISONS.
Le deux en un de La De.
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©Brigitte de Lanfranchi – Christian Bétourné. Tous droits réservés.
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Fantasme, les belles poires aux bouts arrondis
Sur le dos frôle le vent tiède, douce haleine
Senteurs de pain cuit aux deltas embrumés
A tous les temps maudits aux ailleurs jadis
Les silences perdus, souris ma folle reine
Les festins disparus sans toi là-bas. Crié.
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Ô temps reprend la vie, à rebours la flèche
A l’envers des saisons, tous les hivers enfuis
Et les étés plus vieux que le plus beau printemps
J’ai couru sur les braises, la bouche toute sèche
Aux longs cous des biches je me suis alangui
Quant tu courais là-bas le mors à pleines dents.
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La camarde a hurlé tout au bout de l’allée
Les anges se sont tus, dans la nuit tu as ri
Le clocher est tombé et la cloche a sonné
Jamais ne reviendront les heures d’avant l’oubli.
Beau poeme qui nous fait voyager dans le temps et les saisons.