PASTICHERIES FOURRÉES
Révérés les grands, les connus, les appris par coeur, venus des Siècles, ils ont survécu aux hordes qui les ont lus …
Las les temps sont venus qui ne les connaissent plus, les modernes révèrent la petite veine qui court le long du flanc, proche du gland. Rares, peu, sont ceux que la poésie touche encore.
Or donc, chers nièces, neveux et oncles, me suis mis en tête de les reverdir un peu, de leur redonner les couleurs du printemps, les énergies de l’amour montant. Dans les futaies me suis caché, à les regarder d’un oeil mutin, et me suis mis à les fourrer, léger, profond, selon l’inspiration, pour vous les offrir revigorés,
Alors, au loin, perdu au fond des vignes charnues, voici que j’ai rêvé de combler ce fossé. Oh, j’essaie seulement, moi fol amant des poésies infinies, des chants gratuits, des soirs bénis, quand les âmes chantent au fond des lits. Aussi, voici que gisent sous ma plume ces airs anciens, que je repeins, au gré de mes folies, pariant que, peut-être, ainsi vêtus, à nouveau, mêmes “bétournés”, ils seront lus …
Si bien fourrés, coulent les rus …
2. RONSARD. Bougonne, allons voir si la glose …
3. FABRE D’ÉGLANTINE. Il pleut, il pleut, berbère …
5. VERLAINE. Mon glaive revigoré …
6. VERLAINE. Bigame, elle flatte …
7. V. HUGO. Les orgueils Syntones …”
8. V. HUGO. Tes reins, tes lobes …
10. BAUDELAIRE. La Lune sanglante …
16. Râble au divan …
17. A gémir …
18. Les belettes …
19. Fève béatique …
20. Las, mon gourmand bistouri …
22. Le branque …
23. Le fat a faim d’avoir tiré la ronde …
24. Oseille …
25. Les deux phoques …
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Quel boulot! Il faut adorer les mots pour se lancer dans un tel projet!