UN PANDA.

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Rock’roll panda de La De.

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©Brigitte de Lanfranchi – Christian Bétourné. Tous droits réservés.

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La peluche noire et blanche à vraiment l’air commode

Quand elle dort accrochée au milieu des bambous

Les enfants sont en joie, les femmes jolies robes

Elles rêvent alanguies de câlins tendres et doux.

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Dans les forêts de Chine il traîne sa fourrure

Et ses yeux au beurre noir sur sa face si blanche

Comme un regard crevé regardent le ciel pur.

Son âme sucre candi, son cœur en avalanche.

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Bientôt il va mourir ce croqueur de roseaux

Avalé par les hommes dévorés par l’ego

Qui avancent sans cesse en mangeant la forêt

Il sent que sonne l’heure des déserts annoncés.

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La colère et la peur noircissent son pelage

La douceur le quitte, la cendre l’envahit

Mieux vaut ne pas sourire à l’animal en rage

Le doudou du bébé est devenu sauvage.

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Un soir je l’ai croisé du côté de Qionglai

La montagne était belle sous le soleil mourant

Des rayons de la ruche coulait un miel doré

Sur le dos de la bête se fanaient les diamants.

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Au crépuscule magique, panda était si beau

Sa pelisse à deux tons rutilait dans le noir

Immobile et pensif, la mine au désespoir

Il poussait des soupirs à fendre les miroirs.

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