Il PLEUT, IL PLEUT BERBÈRE …
Illustration Brigitte de Lanfranchi, texte Christian Bétourné – ©Tous droits réservés.
Il neige, il neige je crève,
Fais voir tes blancs nippons,
Allons sous les mélèzes
Berbère, vite, baisons.
Et glisse sur ton feuillage
L´élixir qui jaillit à gros bouillons,
Voici, voici ma rage
Voici ma paire de touilles jolies.
—–
Entends-tu la colère?
Elle roule en crachant,
Prends un abri berbère
Allongée sous mes flancs.
Au chaud de ta cabane,
Et tiens, voici jaillir
Ma crème, comme tes spasmes
Qui vont ton âme nourrir.
—–
Régale, régale ma berbère,
Mon cœur branle en sautoir,
J´amène ta commère
Sur mon encensoir.
Viens me lécher ma truie,
Juchée sur mon brandon.
Pleure, fais moi comme à autrui,
Entrez, petits gloutons.
—–
Croquons bien, ma bayadère
Ce tant joli museau
Donnez plus de rivière
A son petit trousseau
Doré. glissons en elle
C’est bien, donc, à dada!
A cheval, dessus, dessous elle!
Berbère, embrasse moi.
—–
Aimons! Prends cette glaise,
Et tu m’en enduiras
Ce flambeau de balèze
Dégorgera pour toi.
Lape de ce laitage
Mais tu n’avales pas!
Tu te sens de ma rage?
Elle a graissé tes bas.
—–
Eh bien, voilà ta douche!
Laves t-y bien les doigts
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser bien lourd
Ne rougis pas, berbère,
Je caresse tes seins
Nous irons jusque derrière
Pour le bourrer à plein.
A quand: “Je m’fais souvent cette vieille étrange et pénétrante” ???