ELLE ÉTAIT DÉNUDÉE …
D’après V. Hugo : Elle était déchaussée.
Illustration Brigitte de Lanfranchi, texte Christian Bétourné – ©Tous droits réservés.
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Elle était dénudée, elle était allongée ;
Exquise, les seins drus, promise, la lige, le faon ;
Moi qui rodais là-bas, son rut me fit effet
Et dit mon vit : Veux-tu sentir l’odeur du gland ?
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Elle me déballa, ses yeux sentaient la crème
Qui coule à satiété quand nous la dégustons
Je poursuivis : Sens-tu c’est le mât de mitaine
Aime-tu être empalée même au fond du fion ?
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Elle se frotta gênée, superbe et pensive
Elle me jaugea pour éprouver mon doigt
Et l’aisselle comme l’âtre alors devinrent lascifs.
Oh ! Comme le bardeau pleurait au fond, sa loi !
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Baume, mots, recouvraient lentement son visage !
Je fis rugir le bois, dans ses beaux yeux ouverts,
Icelle cille charmeuse, effrayée et volage,
Ses aveux sont nerveux, et bruyants plus qu’hier.